XVIe siècle. Le vieillissant Nostradamus a formé une brigade de jeunes disciples (Arthus Trivium, Angélique et Angulus Dante) destiné à mener les enquêtes que ni les scientifiques ni l'Église ne peuvent résoudre. Ses envoyés vont ainsi se trouver face à une menace particulièrement inquiétante dans une France qui ne sait pas encore vers quelle destination aller (la conservatisme ou le progrès ?). Malgré son âge, Nostradamus n'a en rien perdu son talent de prédictions (il annonce le destin qui attend le roi), mais craint de plus en plus pour sa vie. Aussi, il commence à consigner dans un ouvrage le résultat de ses visions qui devront être révélées au monde après sa disparition . Ce deuxième tome développe un récit riche en rebondissements et l'aspect fantastique de l'intrigue franchit un nouveau cap lorsque Charles IX se retrouve menacé par une armée de morts-vivants, rien que ça.

Les dessins de Juan Luis Landa sont tout bonnement magnifiques et illustrent avec talent ce conte de capes et d'épée baroque. La mise en couleurs suit le même destin, avec des tons verts troublants, passant pas des roses sensuels, ou des gris bleutés inquiétants. La mise en scène comporte quelques surprises de taille. Beaucoup d'interrogations subsistent dans ce deuxième épisode, mais le scénario de Raule (connu dans l'Hexagone pour les séries "Jazz Maynard" et "Isabellae") tient incontestablement en haleine et augure une série espagnole d'une grande tenue. A noter que la première édition propose en bonus, un supplément de 8 pages permettant de découvrir croquis et dessins préparatoires sur la série.