Une longue gestation

Banjo Pilot est en effet l'ancien projet Diddy Kong Pilot qui avait été présenté en 2001 chez Nintendo. Malgré son passage chez Microsoft, RareWare n'a pour autant pas abandonné le projet mais le problème de licence se posait désormais, et le studio a donc décidé d'utiliser Banjo en personnage principal. Sinon le gameplay reste proche d'un Mario Kart, c'est à dire une course contre des concurrents avec plein de bonus disséminés sur le circuit, qui vous permettront d'attaquer les concurrents ou amélioreront temporairement vos capacités.

La principale différence c'est que vous êtes dans un avion cette fois. Ceci ne change fondamentalement pas grand chose au gameplay si ce n'est qu'on utilise une direction supplémentaire car vous pouvez monter dans les airs en appuyant sur bas ou au contraire piquer du nez en pressant haut.

Du classique

Plusieurs modes de jeux sont présents comme le mode Championnat (4 coupes de 4 circuits vous y attendent), la course contre la montre (pas franchement amusante il faut le dire), la coupe Jiggy (où vous devrez récupérer des objets et battre votre adversaire en même temps, car la course continue parallèlement), mais aussi un mode deux joueurs en link.

On compte également différents personnages (9 en tout), et comme dans Mario Kart justement, on ressent les différences entre concurrents, certains étant plus rapides que d'autres ou moins performants.

Techniquement réussi

Même si au fil des ans le projet a quelque peu muté passant de la 3D au mode 7 classique, le rendu visuel du jeu est assez joli et les sprites des personnages bien implantés. Mais le problème principal de Banjo est la simplicité de son design. On a souvent l'impression de parcourir les mêmes circuits encore et encore. Il est dommage que RareWare n'est pas conçu davantage de courses.

L'animation est fluide, pas d'incidents à constater, ni même en link. Par contre la jouabilité, très simple, vous demandera quelques minutes d'entraînement pour maîtriser les commandes de l'avion. Hé oui je répète pour descendre presser haut et pour monter presser bas. Le schéma basique pour manoeuvrer un coucou en somme.

Les thèmes musicaux sont aussi de bonnes factures et les possesseurs de Nintendo 64 retrouveront avec plaisir le fameux générique de la série Banjo-Kazooie. Des bruitages satisfaisants.

Enfin côté durée de vie, il faudra quelques heures pour finir le jeu à 100% en solo, et en multijoueur on pourra s'y essayer un moment. On a parfois l'impression malgré tout, que le jeu tient plus compte de sa chance que sur ses compétences de joueur.