Dans les années 1990, au moment où commence ce troisième et ultime volet de Slava, L’Union soviétique a disparu pour céder la place à une société russe déboussolée, livrée au capitalisme sauvage.
Le destin des « héros » de cette vaste fresque a bifurqué, lui aussi. Lavrine, le trafiquant sans scrupules, fait le beau sur les plateaux de télévision. Slava s’est remis à peindre, tout en travaillant comme ouvrier dans la mine que Nina, la mère de sa fille, s’efforce de faire tourner. Quant à Troubetskoï, le mafieux, il s’est volatilisé.
On pourrait presque croire à une fin heureuse. Mais, comme l’écrira Lavrine à Slava, « nous sommes en Russie et, chez nous, les histoires ne finissent pas bien ».
Slava, tome 3 - Un enfer pour un autre
Disponible depuis le 6 septembre