Retour à la ferme.

Développé par Neverland, Rune Factory Oceans narre les aventures d'Aden et Sonja, deux amis qui profitent d'une vie paisible sur une île paradisiaque. Cela ne va pourtant pas durer, et victime d'un sortilège, les héros se réveilleront téléportés sur une nouvelle île étrange, leurs deux âmes étant désormais coincés dans un seul corps. Avec l'aide du géant Ymir, vous devrez parcourir de nombreuses îles pour espérer sauver votre monde et retrouver votre pleine identité. Rappelons que Rune Factory est un spin off de la série Harvest Moon. Vous devrez donc encore une fois prendre soin de vos champs, et élever des animaux, afin de développer votre ferme et espérer la faire prospérer. Un indice apparaîtra pour indiquer la qualité de vos semences. Améliorer la qualité des récoltes permettra naturellement d'engranger plus de ressources. La manette (ou le PlayStation Move) permettra d'interagir et de soigner les animaux. En retour, les animaux heureux vous récompenseront avec du lait, des oeufs et de la laine de meilleure qualité.

Parallèlement à la construction de votre domaine agricole, les relations elles aussi se cultivent. Au gré des jours et des rencontres, vous vous ferez des amis, et il sera même possible de demander en mariage l'une des filles des lieux. Dans Rune Factory on ne compte pas le nombre d'heures dans la journée vu la longue liste de tâches à accomplir (planter des semis, retourner la terre durant la bonne saison , surveiller les vaches, les poules et les moutons, etc ..), le cycle jour/nuit est d'ailleurs pris en compte, et il ne faudra pas être trop surmené, sous peine de découvrir un personnage pour le moins fatigué le lendemain, voire malade.

Le monde est à vous.

La grande nouveauté de Rune Factory par rapport à son ainé Harvest Moon, demeure la présence de donjons, comme dans les jeux de rôles. En leur sein, on trouvera des plantes rares, des minerais importants,  mais aussi et surtout des monstres. Certains pourront être apprivoisés, alors que pour d'autres il faudra combattre, en utilisant une arme, une épée de préférence. Là encore, l'état de fatigue sera à surveiller, car si la jauge tombe à zéro, c'est la fin de partie assurée. Le jeu devrait occuper un moment, comptez une vingtaine d'heures au minimum, et l'on peut même monter jusqu'à quatre-vingt tant l'aventure est longue (à noter que les textes écrans sont en français, les doublages en anglais). Les musiques elles aussi ont fait un bond en avant, avec des thèmes entraînants, exception faite de la chanson d'introduction.

Sur le plan technique, le jeu s'avère plus convaincant que son prédécesseur, mais le rendu graphique évoque davantage un titre Wii passé à la HD qu'une véritable production PS3. C'est assez logique après tout, puisque le titre a également vu le jour sur la console de Nintendo au Japon et aux Etats-Unis. Les décors sont en tout cas très colorés, et l'animation plutôt fluide. Coté jouabilité, le jeu est simple à prendre en main et l'interface pour le moins claire et limpide. Filiation Wii oblige, il est d'ailleurs conseillé d'y jouer avec un PlayStation Move pour bénéficier de contrôles plus souples.