Une refonte complète ?

Depuis le volet 94, la série The King of Fighters a accueilli de nombreux tomes. Le premier épisode sur consoles HD, lancé il y a près de deux ans, n'avait pas vraiment convaincu, surtout face à un Street Fighter IV étincelant.  Pour ce troisième opus, les développeurs de SNK ont décidé d'étoffer le casting de combattants, en allant chercher des personnages d'autres séries, comme Fatal Fury et Art of Fighting, soit un total de 33 combattants (contre 22 dans KOF XII). Outre le traditionnel mode Arcade, que l'on pourra terminer en moins de dix minutes, on retrouvera naturellement le Versus (en combat 1 contre 1 ou en équipe 3 contre 3), une option Tutoriel qui permettra de découvrir les nouveaux coups, un mode Entraînement, un mode Histoire nous intéressant au passé des personnages, ainsi qu'un mode Mission comportant des combats de survie, des contre la montre, ou des matchs durant lesquels il faudra utiliser certains combos uniquement. Quant au mode en ligne, il n'est pas vraiment stable, malgré la sortie d'un correctif sur PS3.

Côté combats, on retrouvera désormais une variante EX pour certains coups, qui peuvent être lancées lorsqu'une jauge est remplie. Quant à l'Hyper drive, il permet d'entourer le personnage d'une sorte d'aura, nécessaire au lancement des NEO MAX, des attaques assez impressionnantes.

Une réalisation plus élaborée.

KOF XIII a heureusement conservé un cheminement 2D, grande force de la série. Le graphisme est plutôt convaincant cette fois. Les personnages demeurent quelque peu pixelisé, mais les décors se montrent particulièrement colorés. Une vingtaine d'arènes ont été intégrés, ce qui laisse un choix beaucoup plus large qu'auparavant.  Les animations restent globalement assez fluides, et le gameplay n'a pas trop vieilli malgré les dix-sept ans au compteur. Chaque personnage dispose d'un nombre certains de coups : On retrouvera bien sur les fameux quarts de cercle arrachant les mains sur les plate-formes actuelles et un contrôle globalement satisfaisant. La jouabilité est très accessible cependant, mais on pourra par contre regretter une traduction française très approximative. Enfin, la bande son est assez rétro, avec des bruitages électro sympathiques, mais une orchestration qui sent bon le format midi des années 1990.