Total War : Warhammer II Plate-forme : PC Date de sortie : 28 Septembre 2017 Editeur : Développeur : Genre : Stratégie Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Redaction8/10 Total War: Warhammer II offre une campagne narrative ayant lieu sur les vastes continents de Lustrie, Ulthuan, Naggaroth et des Terres du Sud. Une suite directe.Ce nouvel épisode de Total War : Warhammer nous plonge à une ère de conquêtes sans fin. Assiégé par une force d'invasion du Chaos il y a des millénaires, un conclave de Hauts Elfes mages forgea un immense vortex arcanique. Son but : aspirer les Vents de Magie du monde tel un siphon avalant un océan entier, et renvoyer ainsi les hordes démoniaques vers leurs Royaumes du Chaos. À présent, le Grand Vortex s'étiole, et le monde est une fois de plus en proie à la ruine. Des forces puissantes se déplacent, afin d'apaiser le maelström et d'éviter le désastre. D'autres, en revanche, cherchent à en dompter les énergies terribles pour servir leur propre dessein. Dans cette course effrénée, le destin de l'univers reposera entre les mains du victorieux. Le Prince Tyrion, Défenseur d'Ulthuan, guide les Hauts Elfes dans leurs efforts désespérés de stabiliser le vortex tourbillonnant au-dessus de leur continent. Trônant sur le palanquin qui lui sert de trône, le Prêtre-Mage Slann Mazdamundi délivre ses ordres aux forces guerrières des Hommes-lézards venus de Lustrie, tandis qu'ils s'avancent vers le Nord. Lui aussi a bien l'intention d'éviter un cataclysme, mais les méthodes ancestrales des Anciens doivent prévaloir. Le Roi Sorcier Malékith et ses hordes d'Elfes Noirs sadiques se déversent de Naggaroth et des sinueuses Arches Noires. Il perçoit une faille dans le vortex, et sa disparition laisse présager de grandes choses. Parallèlement, une quatrième race se regroupe en secret, leurs intentions voilées par des complots et manigances sinistres. L'heure des révélations a sonné... Ce deuxième volet de la trilogie nous offre une nouvelle campagne narrative ayant lieu sur les vastes continents de Lustrie, Ulthuan, Naggaroth et des Terres du Sud. Comme toujours, le jeu des alliances peut s'avérer à double tranchant, et vous aurez souvent à choisir entre l'un et l'autre de vos alliés/rivaux, la diplomatie étant régulièrement très aléatoire. Mais qu'importe le choix effectué, votre objectif sera d'étendre votre influence pour intégrer les autres nations au sein d'une confédération pour remporter la partie. Notons que chaque faction dispose cependant de victoire particulière, et compte tenu du background Warhammer, les unités et les arbres technologiques n'ont pas grand chose à voir les un avec les autres. La progression se découpe en deux parties distinctes, tout d'abord sur la carte stratégique au tour par tour, puis des phases de combat à grand échelle en temps réel. De nouvelles races sont bien sur présentes (Hommes lézards, Elfes Noirs, Skavens et Hauts Elfes), ainsi que les quatre du premier opus. La carte stratégique se révèle toujours aussi exhaustive, l'interface d'une grande clarté, seule la gestion des impôts est encore trop simpliste. On dénombre également des évènements politiques majeurs qui influeront sur votre aura, et qui pourra réveiller certaines rivalités. N'espérez pas être tranquille un instant, et vous passerez sans doute davantage de temps sur le champ de bataille qu'à gérer votre base. Une réalisation qui commence à stagner.La jouabilité reprend les grandes lignes de la saga Total War et propose donc un système d'action très accessible. L'intelligence artificielle est globalement de bonne tenue, et les batailles permettent d'amener sur le terrain une cinquantaine d'unités différentes (elles-mêmes comportant un certain nombre de soldats). Autant dire que l'armée apparaît gigantesque à l'écran, et l'on profite d'un aspect technique progressant légèrement depuis l'épisode Warhammer, notamment grâce à l'utilisation d'un moteur 3D mieux optimisé mais vieillissant (il s'agit de celui de Total War : Rome II datant de 2013). Quoiqu'il en soit, les environnements ne manquent pas de charme, les effets spéciaux sont de toute beauté, et les conditions météo ont un réel impact sur la suite des évènements. Le titre de The Creative Assembly est saisissant de réalisme, mais on pourra encore regretter l'absence de batailles navales. Mais le meilleur reste les musiques qui s'adaptent parfaitement à la situation. Outre le mode campagne, vous pourrez explorer de nombreux scénarios, ainsi qu'un mode multijoueur assez complet jusqu'à six en batailles, mais aussi à des campagnes à deux. Autant dire que vous risquez d'y passer de nombreuses heures, même si l'aspect gestion a été considérablement simplifié et que la diplomatie est forcément moins complète étant donné les forces en présence. A noter que les possesseurs de Total War : Warhammer et de Total Warhammer II auront accès à une nouvelle campagne combinée, fusionnant les continents du Vieux Monde avec Naggaroth, Lustrie, Ulthuan et les Terres du Sud pour créer une seule carte immense. VERDICT-Total War : Warhammer 2 apparaît comme une suite réussie. Plus complet que son prédécesseur, ce nouvel opus s'avère très respectueux de l'univers de Games Workshop et occupera de nombreuses heures les joueurs devant leur ordinateur, même s'ils ne sont pas de fervents admirateurs de Warhammer. Deux bémols cependant, les phases de batailles navales brillent par leur absence, et surtout la réalisation technique commence à sérieusement stagner. |