Petit rappel des faits : L'action se déroule au Mexique, un cadre moderne décrit comme étant à la fois beau, festif et parfois violent. Nous rencontrons cinq jeunes femmes, liées par le sang ou l'amitié : Paz, Laura, Uma, María, et Asunción. Elles forment le groupe P.L.U.M.A. Ces cinq jeunes femmes ont toutes été marquées par un drame terrible survenu dans leur enfance (l'assassinat de la famille Zaldivar). Ce passé sanglant n'a fait que renforcer leurs liens, les transformant en une unité déterminée. Arrivées à l'âge adulte, elles ont décidé de se faire justice elles-mêmes et mettent tout en œuvre pour assouvir leur soif de revanche. Leur méthode ne connaît aucune règle, aucune loi et la vengeance n'a pas de pitié.  Dans ce tome 2, la P.L.U.M.A continuent leur quête de vengeance et s'attaquent à tout ceux qui s'en sont pris à elles. Paz et ses "soeurs" ne connaîtront le salut qu'une fois que tous les assassins de la famille Zaldivar auront été éliminées ... de moins le croient-elles. Car tout n'a pas encore été dit sur cette affaire, et surtout la nature ayant horreur du vide, les trafics en tous genre ne risquent pas de cesser dans la région. La vie personnelle de Paz risque aussi d'en être affectée, elle qui sort avec un lieutenant de police, comment pourrait-elle concilier amour et criminalité ?

Le tome 2, Santa Pluma, marque la conclusion des aventures de Paz et ses "sœurs de combat" de la P.L.U.M.A. (Prodigieuses Légionnaires Utilisant les Méthodes des Assassins). Les assassins de la famille Zaldivar tombent les uns après les autres, et nous assistons à une montée en puissance de l'action et de la violence, typique d'un climax de série. La dernière partie de leur plan est la plus risquée. Cela promet un enjeu narratif très élevé, où les héroïnes devront faire face à leurs adversaires les plus redoutables et à des conséquences personnelles extrêmes. La présence du père Gabi confirme que les thèmes de la rédemption et de la moralité seront au cœur de ce dénouement. La question posée est de savoir si la vérité et la vengeance valent le prix payé. Le scénariste Nicolas Antona conclut non seulement l'arc de la vengeance mais aussi celui de l'identité et des circonstances exactes du drame initial. Le récit est orienté vers l'efficacité et le rythme rapide, s'inspirant des codes de certains films d'action ou de séries TV américaines traitant de narcotrafic et de règlements de comptes. Le dessin de Michel Espinosa est loué pour son dynamisme, qui excelle dans les scènes d'action et de confrontation promises par ce tome final. La colorisation (réalisée par Digikore Studios) accentue le côté dramatique, avec des contrastes forts entre ombre et lumière.