C'est une belle journée pour un labyrinthe (Meikyuu Biyori) est un manga unitaire publié au Japon aux éditions Asahi Shimbun Shuppan. Un monde où les machines de construction en fuite s’agrandissent et se remodèlent à plusieurs reprises, et où les bâtiments s’éternisent. Même dans un monde où le soleil est invisible, Hinata et ses amis mènent un quotidien mignon et pop ! Une histoire du pays des merveilles méga-structurel des jours de jeunesse et de farniente !

Voici un one-shot shojo très loin des récits classiques. Nous sommes en effet dans une dystopie sf dont le parti pris n'est pas de se consacrer sur quel événement est survenu pour en arriver là, mais plutôt de comment des jeunes adolescentes passent leur temps pour s'occuper dans cet univers post-apocalyptique. On suit donc le quotidien des quatre personnages qui avec l'innocence caractéristique de leurs âges, nous font découvrir au gré de leurs promenades, l'univers dans lequel elles vivent. Une tranche de vie qui est une ode à la résilience humaine. Le dessin est sublime, et la gravité de la situation passe au second plan face au contraste de ces filles pleines d'entrain. Une lecture surprenante, mais qui pourrait décourager certains lecteurs car il ne se passe pas grand chose. Nous avons été fasciné par l'attitude de cette jeunesse face à l'adversité, mais contrairement à Aria ou encore dans Escale à Yokohama, on ne part malheureusement pas en balade ni à la découverte de l'univers. Il y a quelques répliques philosophiques intéressantes cela étant.