Dynasty Warriors 9
Plate-forme : PlayStation 4
Date de sortie : 13 Février 2018
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Redaction


7/10

Parcourez le récit de Dynasty Warriors 9 à travers une fidèle reproduction de la Chine.

Rappel des faits.

Comme à l'accoutumée, Dynasty Warriors 9 nous conte la fameuse histoire des Trois Royaumes et nous retrouvons dans cette édition les royaumes Wu, Wei, Shu et Jin. Nous sommes en Chine féodale, lorsque les seigneurs de guerre s'affrontaient pour la domination des terres. La période des Trois Royaumes est précédée par une quarantaine d'années durant lesquelles l'empire Han se désagrège progressivement, divisé entre plusieurs seigneurs de la guerre rivaux. Le mode Histoire vous permet de vaquer tranquillement à vos occupations, car les campagnes vous imposent le choix des personnages afin de faire avancer le scénario. 83 recrues sont présentes, de quoi y passer du temps. Chacun d'entre eux dispose toujours de deux armes (il est possible de passer de l'une à l'autre à tout moment) et de compétences précises, et au cours de la partie vous découvrirez moult objets et même des armes sur le terrain. A ceci s'ajoute des points d'expériences qui augmentent lors des combats. Il ne faudrait cependant pas oublier que derrière ces ballets incessants se cachent une réelle mission. Un objectif raté, game over assuré. Rageant quand on sait que l'action peut durer plusieurs heures. C'est d'ailleurs pour cela que différentes sauvegardes sont possibles en cours de partie, une chance. Il n'est toutefois plus permis de jouer à deux (que ce soit en local ou par Internet). Dynasty Warriors 9 cède en effet à la mode des jeux à monde ouvert. Vous pourrez désormais vous déplacer librement sur la carte, aussi bien à pied, qu'à cheval ou en bateau. Il est possible de flâner sur la plaine, de s'adonner à quelques parties de chasse (un arc est présent mais les espèces animales sont peu nombreuses) ou de pêche (il suffit de presser le bouton au moment où la manette vibre), de se rendre dans différentes villes (pour se reposer ou faire quelques emplettes) ou bien encore de résoudre des missions annexes (utiles pour gagner en niveau) parfois basées sur des événements historiques. Cependant le concept du Musou demeure toujours le même, de l'action à l'état pur.

Chaque mission débutera par un rapide briefing, et une carte vous détaillera les plans des lieux et la présence des alliés et des ennemis. Comme à l'accoutumée, le Musou, une sorte d'énergie mystique, répond présent. Pour déclencher un coup spécial il faut faire monter la jauge à l'écran. Le Musou Rage lui permet d'affliger encore plus de dégâts, et il sera conseillé de l'utiliser dans le cas d'objectifs plus compliqués. Cet épisode propose d'ailleurs différents types d'attaques Musou par personnage ou encore la possibilité de se servir d'un grappin pour infiltrer un camp ennemi. Dynasty Warriors 9 ne comporte aucun mode annexe au profit d'un renforcement de la campagne. L'histoire se divise en treize chapitres, ponctués par de jolis cinématiques et d'une manière générale, les personnages apparaissent plus réactifs qu'auparavant.

Une réalisation en progression ?

Dynasty Warriors 9 accuse malheureusement un certain retard sur le plan technique. En dehors des effets lumineux convaincants, une météo dynamique, et un cycle jour/nuit crédible, le reste n'est pas encore à la hauteur des espérances, la résolution ne dépassant pas les 900p sur PlayStation 4, sans parler de l'absence d'occlusion ambiante ou d'un bon filtrage des textures. La modélisation des personnages demeure elle aussi limitée, heureusement les décors sont variés (à défaut d'être détaillés) et il y a plus d'ennemis à l'écran que dans le précédent opus. Reste qu'on aurait aimé en voir davantage surtout que la distance d'affichage demeure perfectible. Cet open world manque généralement de vie, mais on appréciera cette nouvelle façon de vivre le conflit qui créé un côté stratégique assez intéressant. En effet, les ennemis ne sont plus agglutinés les uns autour des autres et les régiments sont répartis sur plusieurs zones. Accomplir sa mission requiert plus de temps et de patience. Bien sur il est également possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play, tandis que la PS4 Pro n'apporte strictement rien de probant. On retrouve deux modes d'affichage (Action et Movie) mais dans le premier il est fréquent que l'animation chute en dessous des 20fps malgré une résolution bloquée à 1080p (contre 1440p sur Xbox One X). En mode Movie, les développeurs ont opté pour une technique de rendu spécial qui mêle géométries 4K et ombrage HD mais sans aucune amélioration pour le framerate.

La jouabilité n'a pour ainsi dire pas bougée depuis les précédents opus, aussi on se retrouve vite en terrain connu. Certains qualifieront le jeu de rustre et répétitif, mais c'est aussi ce qui fait son charme. On découvrira des attaques supplémentaires, la possibilité d'améliorer les armes, et un rythme généralement assez soutenu. D'un point de vue musical, on s'étonnera toujours autant de bénéficier de doublages en anglais (les textes sont en français) dans un jeu de ce genre mais heureusement les voix japonaises sont également de la partie, tandis que la bande son est essentiellement composée de hard rock, ce qui ne convient pas toujours à la situation.

VERDICT

-

Dynasty Warriors 9 cède aux sirènes du monde ouvert, de quoi offrir une nouvelle façon de vivre le conflit et renforcer l'aspect stratégique des affrontements. D'un autre côté, la réalisation technique manque toujours de précision, l'univers est souvent vide (tant en soldats qu'au niveau de la faune et de la flore), et le gameplay n'a pas vraiment été renouvelé pour sa part. Heureusement, le titre d'Omega Force demeure toujours aussi défoulant et exhaustif.

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