Rappel des faits : La Grande Armée de Napoléon est en déroute en plein cœur de la steppe russe. L'Empereur craint que des comploteurs profite de la situation pour essayer de l'assassiner. C'est alors que Martel, un officier de sa garde rapprochée, lui propose de lui inventer un sosie. Napoléon Ier voyagera quant à lui anonymement, escorté par une escouade de vétérans grognards. Bien sur, rien ne se passera comme prévu. Non seulement, le sosie est kidnappé par des français royalistes alliés aux russes, mais Napoléon se retrouve bientôt assailli par l'ennemi. La bataille se joue désormais sur deux fronts. D'un côté, il ne faudrait pas que le faux Napoléon tienne en public des paroles qui nuiraient à l'Empire, de l'autre, Bonaparte devra faire preuve d'une stratégie audacieuse pour s'en sortir indemne.

La Nuit de l'Empereur se base sur une histoire totalement fictive. L'intrigue s'avère assez originale et très bien amenée, même si on ressent également quelques ficelles, notamment le fringant capitaine qui dégage un côté super héros évident, ou encore la comtesse Danilova qui finira à coup sur dans ses bras. Plus surprenant, le personnage de Napoléon dégage un certain humour, et change le grade de son capitaine en fonction de son humeur ! Rapidement mis à l'abri par Martel, l'Empereur demande que son sosie soit récupéré au plus vite. Il y ainsi beaucoup d'action dans cet opus, et nous connaitrons enfin les réelles motivations des forces en présence. Les dessins sont relativement efficaces dans l'ensemble, notamment les scènes de combat, mais les visages en gros plan manquent d'un peu de finesse.