Les Beaux Etés tome 2 : La Calanque
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 03 Juin 2016
Résumé | Test Complet
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Redaction


8/10

Scénario : Zidrou
Dessins : Jordi Lafebre

Juillet 1969. Cela fait déjà trois jours que la famille Faldérault attend de partir en vacances, mais Pierre, le père dessinateur de bande dessinée, n'a pas encore terminé les planches qu'il a promis à son éditeur. Mado, la mère, commence à s'impatienter (au point de regretter de ne pas avoir épousé un fonctionnaire), de même que les trois enfants qui aspirent à retrouver le Sud de la France. C'est alors que Pépé Buelo, républicain espagnol qui a fuit son pays en 1939, entre en scène, venu arroser le courrier et relever les plantes (ou plutôt le contraire), et s'étonne de voir la famille encore présente. Mais ça y est, les travaux sont finis, et Julie (l'aînée toujours stressée), Nicole (la cadette bonne-vivante), et Louis (grand fan de Lucky Luke) vont pouvoir enfin profiter de leurs vacances. A bord de la 4L rouge Esterel, la famille prend la route vers le midi pour de beaux étés. Évidemment, le voyage sur les routes nationales est beaucoup plus long qu'il ne l'est en 2016, ce qui garantit la promesse de petites scénettes exotiques et des pauses qui ne le seront pas moins.

Ce deuxième tome des Beaux Étés se déroule quatre ans avant le premier volume, et Mado attend un heureux événement. Entre le pique-nique improvisé, la cohabitation difficile entre sœurs en voiture, les discussions sur la victoire d'Eddy Merckx au Tour de France, les premiers pas de l'homme sur la Lune retransmis en pleine nuit, la famille va engranger des souvenirs très émouvants. Le récit dégage toujours une dose d'optimisme ainsi qu'un regard tendre sur le quotidien. Le scénario de Zidrou est excellent, dans un style qu'on ne lui connaît pas forcément, tandis que les dessins de Lafebre s'avèrent très dynamiques et empreint de nostalgie. On notera également une "bande-son" très éclectique (de Ob-La-Di Ob-La-Da, en passant par les Champs Elysées à Je t'aime moi non plus), et une série de rencontres farfelues, notamment un auto-stoppeur hippie qui a choisi cette voie pour échapper à la succession de son père notaire et qui finalement est remis sur le "droit chemin" par les Faldérault. Qui l'aurait imaginé ?

VERDICT

-

A l'image de son prédécesseur, Les Beaux Étés est une bande dessinée qui respire la bonne humeur. L'ouvrage met du baume au cœur, et comporte une touche nostalgique qui donne envie de lever les voiles et de repartir en vacances. Une véritable bouffée d'air qui fait du bien en ces moments tendus de l'actualité.

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