Assassin's Creed III : Liberation
Plate-forme : PlayStation Vita
Date de sortie : 31 Octobre 2012
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action/Aventure
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


8/10

La série Assassin's Creed marque son entrée sur PlayStation Vita.

Nouvelle-Orléans, 1765 après J.C.

Assassin's Creed III : Liberation  prend place au XVIIIème siècle, au cœur de la Louisiane. Développé par Ubisoft Sofia, il s'agit d'un spin off au jeu Assassin's Creed III, qui n'a strictement rien à voir avec l'histoire de Desmond Miles. Abstergo, la société créatrice de l'Animus, permet en effet à ses riches clients d'incarner un assassin dans un autre espace-temps.  Nous sommes donc à présent en 1765,  où l'on incarne Aveline de GrandPré, une jeune femme issue de l'union d'un riche marchand français, et d'une esclave portée disparue. Alors que les armées espagnoles tentent de prendre le contrôle du territoire, les enlèvements se multiplient à la Nouvelle-Orléans et dans sa région. Afin de découvrir ce qui se trame en coulisses, Adeline devra mener l'enquête dans un titre qui reprend la formule initiée sur consoles de salon : Comme le Prince de Perse en son temps, Adeline devra contourner les mécanismes piègeux qui traînent dans les niveaux, se montrer discrète  pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc  utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission. La ville de la Nouvelle-Orléans offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre.

Un des changements de taille de cet épisode vient du fait que Adeline pourra se déguiser, à l'instar de l'agent 47 dans la saga Hitman. Des vestiaires sont présents sur la carte, et la progression reste assez scriptée, le jeu n'hésitant pas à vous indiquer quel costume utiliser (Dame, esclave, assassine, etc), quand la console ne l'impose pas carrément. Forcément avec des frous-frous, Adeline aura plus de mal à se déplacer mais pourra en profiter pour séduire les gardes. En esclave, le personnage devient étrangement faible, mais beaucoup moins reconnaissable dans la foule dense de la Nouvelle-Orléans. Le système de combat demeure pour sa part très conservateur, et seuls quelques nouveaux mouvements sont disponibles. On naviguera donc en terrain connu, et la liberté de déplacement est quasi totale, les environnements sont assez grands (beaucoup moins que sur consoles de salon cela étant) et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris. Certaines phases de jeux se dérouleront également dans le bayou et au Mexique, mais le jeu vous y téléportera automatiquement. Signalons la présence d'un mode multijoueur peu motivant, et qui ressemble aux phases de gestion de troupes d'assassins du volet Assassin's Creed : Brotherhood. Il faudra tout simplement prendre des points de contrôles sur la carte.

Techniquement réussi ?

Assassin's Creed III : Liberation tourne sur le même moteur que son prédécesseur. Le jeu demeure riche en détails et les environnements toujours très inspirés, même si un filtre graphique donne un ton grisâtre à l'aventure. Néanmoins, la modélisation de la Nouvelle-Orléans est très réussie, et on ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter les rues de la ville. L'animation manque également d'un peu d'énergie, avec un taux de rafraichissement qui semble assez bas, même si cela n'impacte heureusement pas la jouabilité. Les contrôles restent excellents et aisés, et on retrouve vite ses marques. Les différentes armes à collecter ainsi que les compétences spéciales, renforcent le gameplay. Vita oblige, on retrouve quelques fonctionnalités tactiles, mais souvent gadgets il est vrai.

L'aventure tient en haleine pendant une quinzaine d'heures, une large kyrielle de missions annexes est également proposée et il est possible de récupérer des objets cachés sur la carte. Il sera aussi permis de d'acheter des vestiaires, des commerces, de récupérer des pages du journal de Jeanne (la mère d'Adeline), de libérer des esclaves, ou bien encore d'acquérir des bateaux pour transporter des marchandises.  Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres).

VERDICT

-

Assassin's Creed III : Liberation est un épisode portable très réussi.  Même si le scénario demeure parfois assez obscur, la campagne solo assure le dépaysement et on y retrouve toutes les qualités qui font le charme de la série sur console de salon, agrémenté de quelques nouveautés efficaces. Le multijoueurs demeure beaucoup plus anecdotique pour sa part.

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