Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque Le Sanctuaire
Plate-forme : Playstation 2
Date de sortie : 30 Juin 2005
Résumé | Test Complet
Editeur :
Développeur :
Genre :
Combat
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


5.2/10
Les Chevaliers du Zodiaque, encore une série culte des années 80 qui revient sur PS2. Le jeu est-il au moins à la hauteur ?

Le grand retour ?

Pfiou que cela ne nous rajeunit pas. Le dernier jeu utilisant cette licence en Europe, était paru sur la NES et n'était pas fameux à l'époque. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et c'est Dimps déjà auteur de la série DBZ Budokai qui a crée ce revival de la saga. Au menu on retrouve donc Seiya, Shiryu, Shun, Ikki ou encore Hyoga, les fameux chevaliers de bronze, qui doivent aider la déesse Athéna, réincarné en Saori Kido, dans sa quête contre le mal.

Après avoir revisé ses fiches sur la série pour éviter de dire une bêtise, on s'interesse au scénario de St Seiya. En réalité il reprend celui du dessin animé de Masami Kurumada, qui passait dans le Club Dorothée (et oui encore un) et un des moments dont nous n'avons jamais connu la fin sur les écrans Français car si ma mémoire est bonne, la diffusion du dessin animé s'est arrêté quand Seiya arrivera chez le Chevalier d'Or du Poisson. Cette fois vous pourrez en voir la fin car le scénario reprend tout le chapitre du Sanctuaire. La Déesse Athéna ne va pas bien et vous devez arrivez chez le Grand Pope en moins de 12 heures, sous peine d'un grave danger.

Le jeu d'Atari sent d'ailleurs très nettement le produit pour nostalgiques, car contrairement à DBZ, on retrouve des doublages Français dans le jeu, les voix originales de la série (à l'exception d'Ikki). Les doublages Japonais sont également accessibles, mais malheureusement le générique chanté par Bernard Minet n'est pas présent (Des quatres coins de l'univeeeeeeeeeers quand triomphe le maaaaaaaal)

St Seiya Budokai ?

Que nenni, St Seiya ne ressemble pas vraiment à un DBZ Budokai, hormis peut être la possibilité de contrer les super attaques en pressant le bouton adéquat au bon moment. Ici l'essentiel tient compte du cosmos intérieur. ça ne vous dit rien, moi non plus. En réalité ce terme désigne la cosmo-énérgie, allez savoir pourquoi la traduction a changé. C'est en quelque sorte la puissance spirituelle des combattants. Ce n'est peut être pas très clair donc prenons un exemple. Moins votre personnage a de vie, plus il sera possible de lancer des supers attaques. Chaque personnage a de plus plusieurs vies à sa disposition, et de longs combats vous attendent, avec une vingtaine de challengers à la clé. En plus du mode Histoire, deux autres sont présents, l'un nommé Duel qui ne nécessite pas d'explication, et l'autre intitulé Grand Pope. Au programme, pas mal de goodies à débloquer sur la série. Cependant bien vite on remarquera les problèmes de conception de St Seiya.

Une réalisation très juste.

Si les personnages jouissent d'une modélisation impeccable, cela n'est pas vraiment la même chose pour les décors très vides et peu performants pour une PS2. Les cinématiques sont assez jolies, et les effets spéciaux réhaussent un peu le niveau. Si l'animation est fluide, les personnages manquent de coups et de combinaisons. Rhaa avoir simplifié la jouabilité n'était pas un cadeau à faire. Oui les contrôles répondent bien, mais on s'ennuie rapidement, surtout que l'IA n'est pas très élaborée.

Du côté de la bande son, les musiques sont assez agréables de même que les doublages. Les bruitages manquent pourtant de peps, un peu comme le Mode Histoire qui est trop aisé. Il en résulte qu'on finira assez rapidement St Seiya. Les fans pourront essayer de tout débloquer (c'est prévu pour) mais on reste sur sa faim. Le jeu manque de richesse.

 

VERDICT

-

Pour leur grand retour, on espèrait une déclinaison des Chevaliers du Zodiaque impeccable, Dimps ayant eu le temps de se faire la main au combat 3D avec la série DBZ Budokai. Malheureusement il n'en est rien et on se retrouve avec un titre à la réalisation limitée et au gameplay manquant cruellement de profondeur. Bref le nostalgique ou amateur de la licence foncera sans doute acquérir le jeu, mais les autres passeront à côté en raison sans aucune amertume.

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