Crescent Moon, Dance with the Monster (Kuro Hakubutsukan - Mikazuki yo, Kaibutsu to Odore) est une série en six tomes publiée au Japon aux éditions Kodansha. Il s'agit de la troisième série "Kuro Hakubutsukan", après "Springald" et "Ghost and Lady". Londres victorienne, éclairée par des lampes à gaz. La « créatrice » d'un héros d'horreur historique visite les archives criminelles « Black Museum » de la police métropolitaine de Londres (Scotland Yard). Ce qu'elle voulait voir, c'étaient des bottes rouges... vestiges d'un mystérieux incident survenu lors d'un bal organisé par la reine il y a deux ans. La femme commence alors à parler de ses souvenirs d'une épéiste terrifiante et étrange.

La troisième œuvre de la série Black Museum arrive 15 ans après Springard, et environ 8 ans après Ghost and Lady. Ce qu'ils ont tous en commun, c'est qu'ils se déroulent tous dans le chaos de l'Empire britannique au début de l'ère victorienne du XIXe siècle et qu'ils créent des histoires en mêlant de véritables légendes urbaines et des personnages à la fiction. « Frankenstein » est aussi une personne réelle. Cependant, les deux œuvres précédentes étaient des chefs-d'œuvre de dark fantasy qui correspondaient bien au toucher brutal mais effrayant et aux descriptions des personnages de Fujita-sensei, et cette œuvre suit fermement cette tendance et ne déçoit pas. Non seulement c'est passionnant, mais il capture également l'humour et les subtilités du cœur humain, et l'action est exaltante, pleine de puissance et d'élan. Le décor et l'histoire sont non conventionnels et créatifs. Sept sœurs s'habillent magnifiquement et dansent pour tuer rapidement leurs ennemis. Et la veuve qui a écrit l’histoire du pitoyable monstre est devenue obsédée par la mort. Deux destins se croisent et le rideau se lève sur un étrange bal. Comme toujours, le prologue est incroyablement captivant. Les œuvres dessinées par Kazuhiro Fujita ne peuvent être décrites que comme spectaculaires dans les expressions faciales de leurs personnages, la disposition des panneaux, les dialogues et le développement de l'histoire qui touchent le cœur des gens. Certaines histoires sont basées sur des faits historiques, mais on ne peux considérer Kazuhiro Fujita que comme un mangaka extrêmement rare qui peut attirer les gens dans l'histoire et leur faire verser des larmes même s'ils savent qu'il s'agit d'une fiction.