Mibu Gishi Den est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu douze tomes à ce jour (la série a été publiée chez Home-sha, Kadokawa Shoten et enfin Kodansha). Kan'ichirô Yoshimura est un samouraï et un père de famille qui ne peut plus subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants avec le maigre salaire que lui verse le clan de sa petite bourgade. Il est contraint par l'amour de sa famille de partir pour la ville à la recherche d'un meilleur salaire pour subvenir à leurs besoins. Dans sa quête, il rejoint un clan notoire, connu sous le nom de Shinsen Gumi, où il fait tout ce qu'il peut pour obtenir de l'argent. Considéré comme un "démon" et un "tueur d'hommes", Yoshimura prouve sa force physique et mentale en restant fidèle à son honneur. Pendant la période dramatique, avec l'ascension de l'Empereur et la chute du Shogun, Yoshimura nous montre la lutte de la vie d'une manière personnelle, en changeant la vie des gens qu'il rencontre et la façon dont la vie est regardée.

Le vrai visage de Yoshimura Kan'ichiro, le "tueur d'hommes". Yoshimura Kan'ichiro était considéré comme l'homme le plus fort du Shinsen Gumi. Pourtant, dans les rangs, on le qualifiait de "voleur d'argent" et de "ronin dekasegi". Pourquoi était-il si obsédé par l'argent et la vie ? L'homme qui s'est enrôlé en même temps que Yoshimura donne la réponse. Le premier chapitre de cette histoire émouvante est maintenant terminé, celui du tenancier de la taverne Kadoya. À cette époque troublée, un samouraï défavorisé du clan Nanbu a décidé de quitter le clan pour le bien de sa femme et de son enfant, et est devenu membre du Shinsen Gumi. Dès lors, il s'est révélé être un homme de talent, et même s'il est devenu un membre imminent du clan, il est resté entièrement dévoué à son travail. C'était un homme de principe. La pureté de caractère de Yoshimura est ce qui fait de nous ce que nous sommes. Dans son comportement, nous voyons la tristesse des êtres humains. Le vrai nom du père n'apparaît pas dans l'histoire originale, mais dans ce manga, il s'appelle "Takenaka Heisuke" et son apparence est conforme à l'image de l'histoire originale.  Les personnages sont dépeints de manière vivante et le travail au pinceau est superbe, comme si chaque image était imprégnée de l'âme des personnages. Il est évident que cette œuvre n'est pas destinée à un grand nombre de passionnés, mais c'est écrit d'une manière qui ferait parler des derniers jours du shogunat Tokugawa comme si Shinpachi Nagakura avait vu cette époque.